: Vidéo Comment l'Ukraine est devenue une destination prisée pour les Européens en quête de GPA
Plusieurs milliers de gestations pour autrui ont lieu chaque année dans ce pays, la plupart pour des couples étrangers.
Kathy Panos n'y croyait plus. Après six inséminations artificielles et quatre fécondations in vitro sur une période de quinze ans, cette habitante du Sud de la France est devenue la maman de Sacha, un enfant né d'une gestation pour autrui (GPA) en Ukraine. Une pratique interdite en France, mais tolérée par les autorités lorsque les démarches sont effectuées à l'étranger. Les équipes de France 3 se sont rendues dans ce pays d'Europe de l'est, où plusieurs milliers de naissances par GPA ont lieu chaque année, presque toujours pour des étrangers.
Les mères porteuses toucheraient environ 15 000 euros
La loi ukrainienne demande aux femmes volontaires pour une GPA d'avoir déjà des enfants. Recontrée par France 3, Natalia s'apprête à donner naissance à une petite fille destinée à un couple vivant à l'étranger. Cette jeune femme de 26 ans indique avoir démissionné de son emploi pour préparer sereinement son accouchement, mais refuse d'en dire plus sur l'accord financier conclu avec les futurs parents.
D'après les informations de France 3, les mères porteuses ukrainiennes touchent en moyenne 15 000 euros dans ce cas de figure. Mais les prix réclamés aux couples désireux de faire appel à leurs services sont bien plus importants : certaines cliniques proposent des forfaits allant de 37 500 euros à presque 70 000 euros, qui comprend un accouchement en Belgique. Contre quelques milliers d'euros supplémentaires, des établissements promettent même aux futurs parents de choisir le sexe de l'enfant à naître.
Au regard de la loi française, les bébés nés dans ces conditions ne disposent que de leur filiation paternelle. Pour devenir légalement la mère de Sacha, Kathy Panos va donc devoir entamer des démarches d'adoption.
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