: Vidéo Colette, une femme brisée par des années de sévices
Devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, lundi, René Schembri, ex-mari de Colette Renaud, doit répondre de tortures et d'actes de barbarie pendant plus de trente ans. Il nie les faits.
Colette Renaud affirme avoir gardé de graves séquelles des actes de tortures psychologiques et physiques de son ex-mari. C'est ce qu'elle explique au premier jour du procès de René Schembri devant la cour d'assises des Bouches-du-Rhône, à Aix-en-Provence, 10 février.
Colette Renault a porté plainte contre son ex-mari, quatre ans après leur divorce, pour actes de torture et de barbarie. Les huit expertises médicales pratiquées sont sans appel : toutes les plaies sont d'origine traumatique et susceptibles de correspondre à des coups de poing, des coups de nerf de bœuf ou autre objet contondant.
La fille aînée a affirmé avoir assisté à de nombreuses reprises aux violences, évoquant des coups, racontant aussi que son père l'avait violée elle-même. Catherine, la fille cadette du couple, devrait en revanche à nouveau prendre le parti de son père, "un homme honnête, digne et bon", selon elle. René Schembri, un enseignant à la retraite, âgé de 72 ans, nie les faits. Il s'est présenté lundi libre à l'audience prévue pour durer trois jours.
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