Soupçons d'emplois fictifs : Michel Mercier, ancien garde des Sceaux, comparaîtra à l'automne devant le tribunal correctionnel de Paris
Michel Mercier sera jugé aux côtés de sa femme et de l'une de ses filles, dans le cadre d'une enquête du parquet national financier en 2017.
Michel Mercier, ministre de la Justice sous Nicolas Sarkozy, ancien président du Conseil général du Rhône, député, sénateur et maire sera jugé devant le tribunal correctionnel de Paris du 31 octobre au 10 novembre prochains pour des soupçons d'emplois fictifs, indique le parquet national financier à franceinfo, confirmant une information du Progrès.
Michel Mercier, 75 ans, sera jugé aux côtés de sa femme et de l'une de ses filles, dans le cadre d'une enquête ouverte par le parquet national financier en 2017. Il est accusé d'avoir employé fictivement sa fille Delphine comme assistante parlementaire à mi-temps au Sénat entre 2012 et 2014 et sa femme Joëlle comme collaboratrice locale au cours de ses différents mandats. Aucune charge n'a été retenue contre son autre fille et son fils, bien qu'ils aient également travaillé avec lui.
Cette enquête du Parquet national financier avait conduit Michel Mercier à renoncer à intégrer le Conseil constitutionnel en 2017. Il a aussi quitté son poste de sénateur et celui de maire de la commune de Thizy, dans le Rhône.
Michel Mercier a également été mis en examen en 2019 pour "complicité de détournement de fonds publics", dans le cadre de l'enquête sur les possibles emplois fictifs des assistants d'eurodéputés du MoDem.
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