La journaliste rescapé de l'attentat, Ségolène Vinçon, n’a pas supporté les images insoutenables de la tuerie des attentats de janvier 2015 diffusées lundi 7 septembre sur le grand écran de la Cour d’assises spéciale de Paris. C’était une scène de guerre. Sur les photos apparaissent enchêtrés les corps des membres de la rédaction de Charlie Hebdo, tués un à un, à bout portant.Suivez le procès en directParmi eux, le dessinateur Wolinski. Pour sa veuve aussi, le moment fut très éprouvant : "Je n’avais pas envie d’être confronté à ces images de la mort réelle de mon mari. J’ai baissé les yeux, mais je suis restée dans la salle parce que au moins, jai écouté. Je ne suis pas venue pour rien". L’audience s’est poursuivie avec images des vidéos surveillance. Les caméras ont aussi filmé la détermination des deux frères Kouachi.