Cet article date de plus de quatre ans.

Attaque à Paris : le dispositif de sécurité remis en question

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Attaque à Paris : le dispositif de sécurité remis en question
Attaque à Paris : le dispositif de sécurité remis en question Attaque à Paris : le dispositif de sécurité remis en question (France 2)
Article rédigé par France 2 - Thomas Cuny
France Télévisions

Les anciens locaux de Charlie Hebdo à Paris ne faisaient pas l'objet d'une surveillance particulière lorsque l'attaque à l'arme blanche est survenue, vendredi 25 septembre. La polémique enfle au lendemain de cette agression qui a fait deux blessés.

Un jour après l'attaque qui a fait deux blessés à Paris, vendredi 25 septembre, des voix s'élèvent pour demander pourquoi les anciens locaux de Charlie Hebdo n'étaient pas sous surveillance. "Les habitants s'interrogent. Fallait-il, oui ou non, renforcer la présence policière au pied des anciens locaux de Charlie Hebdo alors même que le procès des attentas de 2015 est en cours ?", rapporte le journaliste Thomas Cuny, en direct de la rue Nicolas Appert, où a eu lieu l'agression, pour le 13 Heures. L'interrogation est partagée par le directeur de la société de production Premières lignes, pour qui travaillaient les deux personnes prises pour cible.  

La sécurité renforcée sur certains lieux sensibles

En réponse aux critiques, la préfecture de police a indiqué que ni le bâtiment ni le personnel qui y travaille n'avaient fait l'objet de menaces récemment. "De son côté, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a annoncé hier, sur notre plateau, renforcer les dispositifs de sécurité sur certains lieux sensibles. C'est le cas, ici depuis ce matin, au 10 rue Nicolas Appert. En revanche, lors de notre passage devant le Bataclan à une centaine de mètres d'ici, ou devant l'Hyper Cacher, nous n'avons pas constaté la présence de forces de l'ordre", conclut le journaliste de France Télévisions.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.