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Perquisitionné, Jean-Marie Le Pen se dit traité "comme la French Connection"

Après les perquisitions effectuées chez lui et dans ses bureaux mercredi, Jean-Marie Le Pen réagit sur France Info, depuis la République Dominicaine où il se trouve "en vacances pour 15 jours".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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  (Jean-Marie Le Pen chez lui le 21 avril 2006 © MaxPPP)

Jean-Marie Le Pen est scandalisé par l'irruption des enquêteurs dans ses bureaux de Saint-Cloud et son domicile des Hauts-de-Seine mercredi. "C’est comme si j’étais la French connexion ou Bygmalion " s’indigne le fondateur du Front National. "On ne fait pas ce genre de choses aux autres " dit-il, avant de dénoncer le nombre  "considérable " de policiers mobilisés dans cette affaite, "une cinquantaine " selon lui. Il dénonce une "violation " de ses "coffres-forts " sans avoir été averti d’aucune procédure.

"Crapuleries politiques

A propos des soupçons de blanchiment de fraude fiscale et de compte caché à l’étranger, il nie catégoriquement : "Je ne sais pas de quelle fraude fiscale il s’agit, (…) je n’ai pas de compte bancaire en suisse et ces méthodes de violence me paraissent éloignées du respect dû à un citoyen et à un parlementaire ". Il y voit "des crapuleries politiques ". "C’est vrai qu’on est tout près des élections, il faut faire un scandale ", tonne l’eurodéputé qui voit dans ces perquisitions "une manière de procéder digne d’une dictature sud-américaines ".

Jean-Marie Le Pen explique avoir averti son avocat "tout de suite " mais n’interrompra pas pour autant ses vacances à l'autre bout du monde car "sa santé l’exige ".

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