Soupçons de blanchiment de fraude fiscale : perquisition dans les bureaux de Jean-Marie Le Pen
La maison abritant les bureaux de Jean-Marie Le Pen à Saint-Cloud et son domicile à Rueil-Malmaison dans les Hauts-de-Seine ont été perquisitionnés mercredi, comme l’a confirmé le fondateur du Front national. Le parquet national financier avait ouvert en juin dernier une enquête pour blanchiment de fraude fiscale au sujet d'un présumé compte caché à l'étranger.
"Je suis étonné et indigné, je ne vois pas la raison de cette perquisition ", réagit Jean-Marie Le Pen. "Je n'ai pas de compte caché à l'étranger " répète-t-il. L'ex-président du Front national a rapidement posté un communiqué sur Twitter dans lequel il dénonce "une attention inquisitoriale des agents du fisc depuis des dizaines d'années".
COMMUNIQUE DE PRESSE DE JEAN-MARIE LE PENhttps://t.co/Ae3eSoahtp pic.twitter.com/DijA9024n4
— Jean-Marie Le Pen (@lepenjm) November 4, 2015
Plus de deux millions d'euros en lingots et pièces d'or
Cette enquête visant Jean-Marie Le Pen a été ouverte en juin par le parquet national financier après un signalement de la cellule anti-blanchiment de Bercy (Tracfin) et de la Haute autorité pour la transparence de la vie publique.
Selon Mediapart, le signalement de Tracfin évoque un trust géré à Genève, dont l'ayant droit serait l'assistant personnel de Jean-Marie Le Pen. Selon ce signalement, le trust comprendrait un compte abondé à hauteur de 2,2 millions d'euros, dont 1,7 sous forme de lingots et de pièces d'or.
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