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Le troisième kamikaze du Bataclan a été identifié

Selon les informations recueillies ce mercredi par France Info, Foued Mohamed Aggad avait 23 ans et était originaire de Wissembourg (Bas-Rhin). Il était parti en Syrie fin 2013 après avoir été recruté par un certain Mourad Farès, l'un des principaux recruteurs de djihadistes sur le sol français, arrêté en Turquie l'été dernier. Le kamikaze a été identifié grâce à sa mère.
Article rédigé par franceinfo
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  (90 personnes ont été tuées au Bataclan le 13 novembre dernier © MaxPPP)

Foued Mohamed Aggad part en Syrie fin 2013 avec une dizaines d'autres jeunes issus du quartier sensible de la Meinau à Strasbourg. Parmi eux, deux frères sont tués au combat peu après leur arrivée.

Quelques mois plus tard, sept membres du groupe rentrent en France et sont tous interpellés et placés en détention. L'un d'eux est le frère du kamikaze dont l'identité est révélée ce mercredi matin. Foued Mohamed Aggad aurait donc fait le choix de rester en Syrie aux côtés de Daech, jusqu'à sa participation à l'attaque du 13 novembre à Paris. 

"C'est quelqu'un qui s'était énormémement répandu sur les réseaux sociaux, postant des photos de lui en Syrie", explique David Thomson, journaliste à RFI et spécialiste des filières djihadistes

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Foued Mohamed Aggad identifié grâce à sa mère

C'est la mère du jeune djihadiste qui a permis aux enquêteurs d'avancer la semaine dernière. Elle a en effet reçu un SMS en provenance de Syrie lui disant que son fils était mort en "martyr" à Paris le 13 novembre. Elle a aussitôt prévenu les policiers, qui ont pu récupérer de l'ADN et obtenir la confirmation. 

"La mère a eu une attitude tout à fait exemplaire", souligne Me François Cotta, l'avocate du frère de Foued Mohamed Aggad

Depuis deux ans, Foued contactait sa mère quasiment tous les jours par Skype, avant de couper les ponts il y a quelques semaines. Selon nos informations, il l'avait prévenue qu'une opération le concernant se préparait et qu'il ne pourrait pas revenir. Sa mère avait alors pensé qu'il partait combattre en Irak. 

Les deux autres tueurs du Bataclan s'étaient eux aussi rendus en Syrie entre 2013 et 2014. Premier des kamikazes à avoir été identifié le soir des attentats, Omar Ismaïl Mostefaï faisait l'objet d'une fiche "S" depuis 2010. Quant à Samy Animour, originaire de Drancy, il avait été mis en examen en 2012 pour association de malfaiteurs avant de violer son contrôle judiciaire. 

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