Le "séducteur de l'Essonne" avait tenté d'amadouer une enquêtrice
Avant que les soupçons d'assassinat ne se portent sur lui, Jamel Leulmi offrait des fleurs et invitait à déjeuner une gendarme chargée de l'enquête.
Une invitation au restaurant, un bouquet de fleurs... Telles ont été les gentilles attentions de Jamel Leulmi auprès de la gendarme chargée d'enquêter sur un accident de la route qui a coûté la vie, en 2007, à son épouse, rapporte Le Parisien (article payant) mardi 6 mai. A l'époque, l'enquêtrice avait conclu à un banal accident. Mais sept ans plus tard, l'homme, surnommé "le séducteur de l'Essonne", est jugé pour "assassinat" devant les assises.
"Il a longtemps essayé de garder le contact avec moi, cela devenait pesant. Il pensait que je pouvais l'aider à s'en sortir après ce drame. Il a vu un psychiatre qui m'a même demandé si je voulais participer à la thérapie. J'ai refusé", a raconté la gendarme devant la cour.
Son épouse avait souscrit des assurances décès
Fin janvier 2007, vers 20h30, un automobiliste remarque un VTT sur le bas-côté d'une route départementale. Surgissant du fossé, Jamel Leulmi s'écrie : "Ma femme vient de se faire shooter par une voiture !" Puis, sans explication, il s'allonge sur sa femme. Pour l'étouffer, selon l'accusation. Quelque temps plus tôt, son épouse avait souscrit des assurances décès. En 2010, une autre femme a raconté avoir été la cible d'une tentative de meurtre au Maroc, où elle devait rejoindre Jamel Leulmi, lequel lui avait fait souscrire des assurances décès.
Le verdict devrait être rendu dans une vingtaine de jours.
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