La plainte déposée par une étudiante contre le proviseur du lycée Maurice-Ravel pour "violences", après un incident lié au port du voile, classée sans suite

La plainte a été classée pour "infraction insuffisamment caractérisée", a précisé le parquet de Paris.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le lycée Maurice-Ravel, le 5 mars 2024, à Paris. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

La plainte déposée par une élève de BTS du lycée Maurice-Ravel à Paris, contre le proviseur qu'elle accusait de l'avoir violentée lors d'un incident lié au port de son voile, a été classée sans suite, a affirmé mercredi 27 mars le parquet de Paris. La plainte déposée pour violences n'ayant pas entraîné d'incapacité de travail, a été classée pour "infraction insuffisamment caractérisée", a-t-il précisé. 

Parallèlement, une enquête a été ouverte pour cyberharcèlement à la suite de menaces de mort sur internet visant le proviseur en lien avec cette altercation. Le proviseur avait "rappelé (le 28 février) à trois élèves leur obligation de retirer leur voile" islamique dans l'enceinte de l'établissement afin de respecter la loi y interdisant les signes religieux ostentatoires, avait expliqué le parquet lors de l'annonce de l'ouverture de l'enquête début mars.

Un jeune homme en attente de jugement après avoir proféré des menaces

"L'une d'elles, majeure et scolarisée en BTS", avait "ignoré le proviseur, ce qui a provoqué une altercation", avait-il ajouté. Des menaces de mort à l'encontre de ce proviseur avaient ensuite été proférées sur internet. L'élève de BTS avait dit au Parisien avoir été "tapée violemment au bras" par le proviseur.

Un jeune homme de 26 ans, originaire des Hauts-de-Seine, a été arrêté et doit être jugé le 23 avril à Paris pour avoir menacé de mort le proviseur sur internet. Le proviseur a par ailleurs quitté ses fonctions "pour des raisons de sécurité", selon un message envoyé mardi aux enseignants, élèves et parents. Le rectorat a, lui, évoqué "des convenances personnelles" et un "départ anticipé" en retraite "au vu des événements qui ont marqué ces dernières semaines".

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