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L'"ostéo des stars" condamné à dix ans de prison pour des viols

Pierre Pallardy, ostéopathe du Tout-Paris, a été condamné pour des viols et agressions sexuelles sur d'anciennes patientes.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Pierre Pallardy, "l'ostéo des stars", le 18 octobre 2013 à Paris, jour de sa condamnation à 10 ans de prison pour des viols et agressions sexuelles. (FRED DUFOUR / AFP)

On le surnommait "l'ostéo des stars" ou encore "l'ostéo du Tout-Paris". Il était un habitué des plateaux de télé, mais vendredi 18 octobre, c'est au palais de justice de Paris qu'il se trouvait pour écouter son verdict. Pierre Pallardy a été condamné à 10 ans de prison pour viols et agressions sexuelles. A l'énoncé du verdict, l'homme a fait un malaise.

Poursuivi pour 19 cas différents, dont sept viols, Pierre Pallardy, 72 ans, a été reconnu coupable de cinq viols et sept cas d'agressions sexuelles sur des patientes. La veille, l'accusation avait requis contre lui 12 années de réclusion au moins. Pour elle, il avait usé de "son autorité et sa notoriété" pour "infantiliser" des femmes présentant des "fragilités" et pouvoir mieux abuser d'elles. Dans un dossier reposant sur les témoignages des plaignantes, elle avait souligné à quel point leurs récits étaient "similaires" concernant le déroulement des faits au cabinet de Pallardy, dans sa maison d'une voie privée du 16e arrondissement de Paris.

Pallardy a toujours nié les faits

Les avocats de la défense avaient plaidé l'acquittement, et surtout demandé un verdict "juste". Et, en l'absence de "preuves objectives", ils avaient rappelé à la cour que "le doute doit profiter à l'accusé". Dans ce dossier, et "c'est très rare, il n'y a que des déclarations, on s'est contenté uniquement des déclarations, exclusivement des déclarations", avait lancé Me Hervé Témime, demandant à la cour "avec la plus grande confiance d'être justes".

Tout au long des trois semaines d'audience, Pierre Pallardy a nié les faits. Pour lui, les plaignantes s'étaient méprises sur des gestes thérapeutiques de "méthode puissante et dangereuse", qui pouvaient en outre faire ressurgir des souvenirs enfouis de violences sexuelles, ou avaient fait des "transferts" sur sa personne.

 

 

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