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L'auteur des coups de feu sur le plateau du "Grand Journal" à Cannes condamné à 18 mois de prison ferme

Il avait tiré des balles factices le 17 mai sur le plateau de l'émission, délocalisée à Cannes pour le festival. 

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Le plateau du "Grand Journal" où un homme a tiré avec un pistolet d'alarme, le 17 mai 2013 à Cannes (Alpes-Maritimes). (MAXPPP)

L'homme qui avait tiré des balles factices le 17 mai sur le plateau du "Grand Journal" de Canal plus, délocalisé à Cannes pour le festival, a été condamné à 18 mois de prison ferme pour "violences avec usage d’une arme", lundi 24 juin. L'homme, désocialisé, "s'est servi de la terreur pour faire parler de lui", a estimé la procureure de la République. Le tribunal correctionnel de Grasse est donc allé au-delà des réquisitions du ministère public, qui demandait 18 mois de prison, dont 12 ferme.

La procureure a jugé que "nous n'avons pas affaire à un gentil illuminé". "Il a utilisé la terreur et la violence pour imposer ses idées politiques, ce qui est la définition même d'un acte de terrorisme", a dit la magistrate, citée par France 3 Alpes.

En plein festival de Cannes, alors que se déroulait l'émission de Canal+, cet homme au casier judiciaire vierge mais connu des services de police avait sorti un pistolet chargé de balles à blanc avant de tirer deux coups en l'air. Il avait ensuite dégoupillé une fausse grenade achetée sur internet, provoquant la panique dans le public, avant d'être arrêté par les forces de l'ordre chargées de sécuriser le plateau.

Faux coups de feu au "Grand Journal" à Cannes (CANAL+)

"Vous avez atteint votre but : vous êtes sur internet"

Comme lors de sa comparution immédiate le 21 mai, l'homme a tenté de justifier son geste, expliquant avoir voulu "faire passer un message" à caractère "mi-politique, mi-ésotérique, sans cette fois encore réussir à l'éclaircir vraiment", estime France 3 Alpes. 

Une expertise psychiatrique effectuée pendant sa garde à vue a montré que l'homme était "responsable de ses actes", mais qu'il présentait une "personnalité borderline", selon les termes de la procureure. Elle dénonçait l'objectif du suspect lors de la comparution immédiate : "Vous vouliez qu'on parle de vous, vous avez atteint votre but : vous êtes sur internet."

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