Jean Mercier, 88 ans, avait aidé sa femme dépressive et malade à mourir. Condamné dans un premier temps, il a été relaxé en appel, ce jeudi 10 novembre.
Jean Mercier a aidé sa femme à mourir. Josanne n'était pourtant pas atteinte d'un mal incurable. Elle n'était pas en fin de vie, mais elle souffrait de son arthrose, elle était dépressive et voulait en finir. En première instance, Jean Mercier a été condamné à un an de prison avec sursis. Il a été informé aujourd'hui par téléphone du jugement de relaxe prononcé par la Cour d'appel. "Je pensais qu'il n'y avait pas de moyen juridique qui permettait d'échapper à une peine de principe", savoure-t-il.
Une possibilité de se pouvoir en cassation
C'est par un raisonnement juridique très particulier que la Cour d'appel de Lyon a relaxé le vieil homme. Les magistrats ont considéré que Jean Mercier avait aidé sa femme à ingérer la dose fatale de médicaments et qu'il ne pouvait donc s'être rendu coupable de non-assistance à personne en danger. Lors du procès qui s'est tenu au mois de septembre dernier, l'avocat général avait demandé la confirmation de la peine d'un an de prison avec sursis. Mais le parquet a théoriquement la possibilité de se pouvoir en cassation.
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