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Plainte d'un huissier pour violences : Dieudonné accuse un "demi-frère" introuvable

Selon Europe 1, l'humoriste accuse son "sosie familial" d'avoir tiré au Flash-Ball dans la direction de l'huissier. Problème : ce double reste introuvable.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Dieudonné arrive au tribunal, le 13 décembre 2013 à Paris. (JOEL SAGET / AFP)

Mercredi 22 janvier, Dieudonné est sorti libre d'une longue garde à vue à la gendarmerie de Dreux (Eure-et-Loir). L'humoriste y a été confronté à un huissier qui a porté plainte pour violences. Dieudonné a assuré aux gendarmes qu'il n'avait rien à voir avec cette affaire. Il a accusé "son demi-frère", "son sosie familial", révèle Europe 1, vendredi 7 février. Un double que les enquêteurs ne parviennent pas à trouver.

Selon la radio, Dieudonné a expliqué aux gendarmes que cet homme-mystère lui ressemble trait pour trait. Il aurait la "même barbe", la "même corpulence", ce qui explique la méprise de l'huissier. Et pour justifier la discrétion de cet énigmatique sosie, Dieudonné explique qu'il est "en situation irrégulière en France", qu'il a la "nationalité camerounaise" mais pas "de titre de séjour". Le polémiste a certes fourni un nom aux gendarmes mais il est inconnu de la police et de la justice française. Les gendarmes ont même demandé à leurs homologues en Italie, en Espagne et en Belgique s'ils trouvaient une trace de ce demi-frère. Mais là encore sans succès.

la propriété de Dieudonné au Mesnil-Simon (Eure-et-Loir), le 8 janvier 2013. (JEAN-FRANCOIS MONIER / AFP)

Lors de la confrontation, l'huissier a affirmé avoir essuyé un tir de Flash-Ball en venant au domicile du polémiste, au Mesnil-Simon (Eure-et-Loir), pour lui délivrer cinq commandements de payer ses 65 000 euros d'amendes. Il a assuré que Dieudonné était présent dans sa propriété à ce moment-là. L'intéressé a démenti. Et, dès le départ, il a "indiqué qu'était en revanche présent sur les lieux un de ses frères dont l'identité reste à vérifier et qu'il met en cause comme étant l'auteur du coup de feu", avait alors précisé Patrice Ollivier-Maurel, le procureur de la République de Chartres.

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