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Affaire Jacqueline Sauvage : "Ce n'est pas une décision complètement déconnectée de la réalité" (V. Duval syndicat de magistrat)

La demande de libération conditionnelle de Jacqueline Sauvage a été rejetée ce vendredi par le tribunal d'application des peines de Melun. Une décision très critiquée car le cas de Jacqueline Sauvage est devenu un symbole de la violence faite aux femmes.
Article rédigé par franceinfo
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  (Virginie Duval, présidente de l'Union syndicale des magistrat © Maxpp)

Le tribunal d'application des peines de Melun a rejeté ce vendredi la demande de libération conditionnelle de Jacqueline Sauvage, condamnée à dix ans de réclusion pour le meurtre de son mari violent et partiellement graciée par François Hollande.  Virginie Duval, présidente de l'Union syndicale des magistrats, a estimé ce samedi sur France info que la décision du tribunal n'était pas "complètement déconnectée de la réalité ".

 "les gens qui critiquent ne connaissent pas le dossier" Virginie Duval

Selon Anne Duval, le tribunal estime que Jacqueline Sauvage n'a pas réfléchi à l'acte qu'elle a commis car elle est maintenue dans une position de victime avec la médiatisation de l'affaire. La décision du tribunal s'appuie aussi sur l'avis défavorable d'une commission qui estime "qu'il est encore trop tôt ".Concernant les critiques émises suite à cette décision, la présidente de l'Union syndicale des magistrats a déclaré que "les gens qui critiquent ne connaissent pas le dossier ".Le parquet va faire appel de la décision du tribunal d'application des peines de Melun. Jacqueline Sauvage a été condamnée en 2012 pour le meurtre de son mari violent.

"Ce n'est pas une décision complètement déconnectée de la réalité" Virginie Duval

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