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Vidéo Le président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens refuse de pratiquer des IVG, son organisation se désolidarise de ses propos

Dans une interview à l'émission "Quotidien", alors que la journaliste fait remarquer au Dr Bertrand de Rochambeau que "ce n'est pas un homicide de faire une IVG", le gynécologue répond : "Si, madame." 

Article rédigé par franceinfo
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Le docteur Bertrand de Rochambeau, lors d'une conférence de presse, à Paris, le 11 février 2018.  (MIGUEL MEDINA / AFP)

"Moi, je fais un métier avec mes tripes. Je me lève à n'importe quelle heure. La nuit, je fais des opérations très difficiles, avec mes tripes. Et donc aux choses auxquelles je ne crois pas, je ne les fais plus." Cette déclaration, diffusée dans "Quotidien" mardi 11 septembre, est signée Bertrand de Rochambeau, gynécologue et président du Syndicat national des gynécologues-obstétriciens de France (Syngof), en référence à l'interruption volontaire de grossesse (IVG). 

"Nous ne sommes pas là pour retirer des vies", poursuit-il. Alors que la journaliste de TMC fait remarquer au Dr Bertrand de Rochambeau que "ce n'est pas un homicide de faire une IVG", il répond : "Si, madame." Valentine Oberti persiste : "Non, au sens du Code pénal, ce n'est pas ça, c'est faux (...) Toutes les femmes – j'en suis une – ne considèrent pas qu'avoir un embryon dans le ventre, c'est une vie."

"Le Syngof ne remet nullement en cause l'IVG"

Réponse du président du Syngof : "Ça, c'est son opinion. Moi, en tant que médecin, je ne suis pas forcé d'avoir votre opinion. Et si je ne l'ai pas, la loi me protège et ma conscience aussi", explique-t-il en référence à la clause de conscience qui permet aux gynécologues de refuser de pratiquer des IVG.

Contacté par franceinfo, le Syngof prend ses distances avec les propos de son président : "Bertrand de Rochambeau s'est exprimé en son nom personnel et non au nom du Syngof." Et d'assurer que : "Le Syngof ne remet nullement en cause l'IVG, nombre de gynécologues au sein du Syngof pratiquent les IVG." 

Les déclarations du président du Syngof ont provoqué un tollé sur les réseaux sociaux.

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