Inscription de l’IVG dans la Constitution : "Il faudra se donner rendez-vous dans dix ans" pour connaître les conséquences, selon Benjamin Morel, politologue

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Cinquante ans après la loi Veil, la France est le premier pays à inscrire l’IVG dans sa Constitution, ce lundi 4 mars. Benjamin Morel, politologue, était l’invité du 12/13 info.
Inscription de l’IVG dans la Constitution : “Il faudra se donner rendez-vous dans dix ans” pour connaître les conséquences, selon Benjamin Morel, politologue Cinquante ans après la loi Veil, la France est le premier pays à inscrire l’IVG dans sa Constitution, ce lundi 4 mars. Benjamin Morel, politologue, était l’invité du 12/13 info. (France 3)
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Cinquante ans après la loi Veil, la France est le premier pays à inscrire l’IVG dans sa Constitution, ce lundi 4 mars. Benjamin Morel, politologue, était l’invité du 12/13 info.

La France est le premier pays au monde à inscrire l’IVG dans la Constitution. "C’est une garantie (...) l’IVG était déjà garantie par la jurisprudence du Conseil constitutionnel, mais par définition, la jurisprudence est plus souple, (...) qu’est ce que cela deviendra ? Quelles seront les conséquences ? Pour connaître les conséquences concrètes de cette inscription, il faut se donner rendez-vous dans 10 ans", détaille Benjamin Morel, politologue. 70 % des Français étaient favorables à l’inscription de l’IVG dans la Constitution.

Une mesure "consensuelle"

"Il y avait des questions sur le vote du Sénat (...) ce qui posait problème, ce n’était pas le principe de l’inscription de l’IVG, mais la formulation de ce principe. Aujourd’hui la mesure est relativement consensuelle parmi les parlementaires", analyse l’invité. La dernière fois que la Constitution a été révisée, c’était en 2008. 

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