IVG dans la Constitution : "Aujourd’hui, la France va parler au monde", estime Mathilde Panot
Alors que le Congrès doit se réunir pour voter l’inscription de l’IVG dans la Constitution, l’élue dit éprouver "beaucoup de fierté" à l’issue de ce combat parlementaire. "Aujourd’hui, la France va parler au monde", estime-t-elle, exprimant aussi son "émotion" aux militantes féministes "qui aujourd’hui, mais aussi hier et depuis des décennies, se sont battues pour le droit à l’avortement". Elle espère qu’un jour "le droit à la contraception" entrera, lui aussi, dans la Constitution.
"Il faut des vrais moyens"
Pour elle, cette "victoire historique est aussi la victoire de la société". 80 à 90 % de la population française se dit favorable à l’inscription de l’avortement dans la Constitution. Selon elle, le combat n’est pas fini, il faut "des vrais moyens pour le droit à l’avortement, pour les associations" ainsi que l’abrogation de la double-clause de conscience qui permet aujourd’hui aux médecins de refuser de pratiquer un IVG, soutient-elle. Aujourd’hui, une femme sur quatre doit aujourd’hui changer de département pour pouvoir avorter.
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