Constitutionnalisation de l'IVG : "Il n'y a pas de suspense, mais le moment est crucial", assure la présidente de l'Assemblée nationale

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Constitutionnalisation de l'IVG : "Il n'y a pas de suspens, mais le moment est crucial", assure la présidente de l'Assemblée nationale
Article rédigé par France 2 - T. Sotto
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Yaël Braun-Pivet, présidente de l'Assemblée nationale, était l'invitée des "4 Vérités" sur France 2, lundi 4 mars.

Le Parlement se réunit dans l'après-midi du lundi 4 mars en Congrès au Château de Versailles (Yvelines) afin d'examiner l'inscription de l'interruption volontaire de grossesse (IVG) dans la Constitution. Pour que le texte soit adopté, il devra réunir une majorité des trois cinquièmes des suffrages exprimés par les députés et les sénateurs.

Invitée lundi matin dans les "4 Vérités" sur France 2, la présidente de l'Assemblée nationale affirme n'avoir "pas de doutes" quant à l'issue du scrutin. "L'immense majorité des sénateurs et des députés se sont prononcés pour l'adoption de ce texte, donc je n'ai guère de doutes sur le résultat au Congrès. Mais ça ne veut pas dire que ce n'est pas un moment extrêmement important", poursuit Yaël Braun-Pivet. "Il n'y a pas de suspense, mais le moment est crucial", résume-t-elle.

"La France renoue avec sa tradition universaliste"

Le vote qui se tiendra dans l'après-midi à Versailles est "un rendez-vous avec l'histoire parce que la France renoue avec sa tradition universaliste", estime la présidente de l'Assemblée nationale. "Nous allons inscrire un nouveau droit fondamental dans notre Constitution, nous serons les premiers au monde à le faire : le droit pour les femmes à avoir la liberté de recourir à une IVG", expose-t-elle. "Le fait d'inscrire un nouveau droit dans la Constitution, c'est extrêmement protecteur pour les femmes de notre pays", ajoute Yaël Braun-Pivet.

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