Nicolas Bay (RN) : "On ne peut pas continuer à subir cette immigration"
Nicolas Bay, député européen RN, est l’invité des « 4 Vérités » de France 2, lundi 21 septembre.
La question des migrants est de retour, à la suite de l’incendie du camp de Moria, en Grèce. Le Rassemblement national est-il favorable à la mise en place d’un nouveau mécanisme de solidarité dans l’UE sur la question migratoire, avec une remise en cause des règles du pacte de Dublin. Faut-il harmoniser les régimes nationaux ? "Il faut d’abord que les demandes d’asile se fassent dans les pays d’origine avec des hotspots et non pas sur le territoire européen. […] Dans l’UE, il y a cinq millions [de migrants] qui sont rentrés au cours des dernières années, c’est l’équivalent de la population du Danemark. Rien qu’en France, en additionnant l’immigration légale et illégale, on a plus de 400 000 entrées chaque année. […] On ne peut pas continuer à subir cette immigration", explique Nicolas Bay, député européen RN, et invité des « 4 Vérités » de France 2, lundi 21 septembre.
Le gouvernement se retrouve au chevet de Bridgestone à Béthune (Pas-de-Calais) en ce début de semaine. Faut-il mettre les 200 millions qui sont nécessaires pour éviter la fermeture du site ? "Oui on peut soutenir Bridgestone à une condition : le maintien du site et le maintien des emplois", indique Nicolas Bay. Et d’ajouter : "Quand il y a des aides de l’État, quand l’argent du contribuable français est utilisé en soutien à des entreprises, il faut qu’il y ait des contreparties. On ne peut pas accepter d’avoir des millions d’euros qui soient versés à des entreprises qui font ensuite appel à des travailleurs détachés, délocalisent leur site de production et détruisent de l’emploi".
"La situation économique est dramatique"
"On est un des pays les plus imposés au monde. Donc il faut deux choses : libérer et protéger. Aujourd’hui c’est le contraire. Aujourd’hui, on contraint toujours davantage avec des normes plus exigeantes et par ailleurs on dérégule à l’extérieur", indique Nicolas Bay.
Marine Le Pen a fait un pas de plus vers la présidentielle en disant qu’elle souhaite rassembler tous les Français. Est-elle plus prête aujourd’hui que lors de la dernière élection ? "Elle a acquis en expérience, le Rassemblement national aussi", explique Nicolas Bay. "Aujourd’hui il y a une désespérance, une colère des Français qui est telle à l’égard du gouvernement, de ses lacunes. La situation économique est dramatique. Marine Le Pen est candidate de la solution, de la réponse à la colère légitime des Français pour apporter une alternative", conclut Nicolas Bay.
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