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Ouganda : quatre personnes arrêtées pour "des actes homosexuels"

Ces arrestations font suite à la promulgation, fin mai 2023, d'une loi anti-homosexualité
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Le président ougandais, Yoweri Museveni, lors du sommet Afrique-Russie, à Saint-Pétersbourg, le 27 juillet 2023. (YEGOR ALEYEV / TASS HOST PHOTO AGENCY / AFP)

Quatre personnes ont été arrêtées en Ouganda pour avoir pratiqué des "actes homosexuels", a annoncé, lundi 21 août, la police du pays. Deux hommes et deux femmes ont été interpellés, samedi, dans un salon de massage du district de Buikwe, a précisé à l'AFP une porte-parole de la police. "L'opération de police a été conduite à la suite d'un renseignement d'une femme indiquant que des actes homosexuels se déroulaient dans le salon de massage", a indiqué la porte-parole de la police.

>> Ouganda : le pays promulgue une loi "anti-homosexualité" vivement critiquée à l'international

Fin mai, le président ougandais, Yoweri Museveni, a promulgué une loi anti-homosexualité qui prévoit de lourdes peines pour les personnes ayant des relations homosexuelles ou faisant la "promotion" de l'homosexualité. Le crime d'"homosexualité aggravée" est passible de la peine de mort, sentence qui n'est toutefois plus appliquée depuis des années en Ouganda.

Une loi vivement condamnée à l'international

Cette loi a suscité l'indignation des Nations unies, des groupes de défense des droits humains et de nombreux pays occidentaux. Début août, la Banque mondiale a annoncé qu'elle ne financerait plus de nouveaux projets en Ouganda à la suite de la promulgation de cette loi, estimant que ce texte "allait fondamentalement à l'encontre des valeurs de la Banque mondiale".

La nouvelle législation a néanmoins reçu un large soutien en Ouganda, pays à majorité chrétienne conservatrice. Les législateurs estiment que le texte représente un rempart nécessaire contre l'immoralité présumée de l'Occident.

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