Violences sexuelles : l'urgentiste Patrick Pelloux accusé d'avoir eu des gestes déplacés
Jeudi 11 avril, la professeure Karine Lacombe accuse pour la première fois publiquement Patrick Pelloux. Dans l'enquête de Paris Match, l'infectiologue confirme que l'urgentiste est bien le prédateur sexuel qu'elle assure avoir côtoyé au cours de sa vie professionnelle. Le médecin star des plateaux télévisés aurait eu des gestes très souvent déplacés. D'après ce que raconte Karine Lacombe dans son livre, "il se frotte le bas-ventre contre son dos en disant 'putain, c'est trop tentant'", relate Anne Jouan, journaliste à Paris Match.
Des ministres de la Santé informées de comportements inappropriés
Ces comportements étaient réguliers et connus dans l'hôpital Saint-Antoine (Paris) où il a travaillé, selon Karine Lacombe. Certains faits remonteraient à plus de vingt ans. Deux anciennes ministres de la Santé, Roselyne Bachelot et Agnès Buzyn, confirment avoir eu vent de comportements inappropriés de l'urgentiste. À Paris Match, Patrick Pelloux réfute les accusations et la menace d'un procès. "C'était pour rigoler, avec #MeToo, on ne peut plus rien faire", argumente-t-il.
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