Violences sexistes et sexuelles à l'hôpital : l'Ordre des médecins reconnaît des sanctions "insuffisantes"
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![Depuis le mois d'avril 2024, les témoignages de violences sexuelles à l'hôpital en France se sont multipliés sur les réseaux sociaux grâce au mouvement #MeTooHopital. (THIBAUT DURAND / HANS LUCAS / AFP)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/qgOzATgphM8Zt_Slid_0KmeuN-Q/0x53:1024x629/432x243/2024/05/28/080-hl-tdurand-2345914-66563dcb86a2b118583076.jpg)
Peut mieux faire. Le président de l'Ordre des médecins, François Arnault, reconnaît que l'organisation a dans une interview publiée lundi 27 mai par le quotidien Ouest-France. "Il y a des radiations, des sanctions, des interdictions d'exercice", souligne-t-il. Mais "les chiffres sont insuffisants, c'est indiscutable. Nous ne faisons pas tout bien, reconnait-il. "Dans le contexte général de prise de conscience, l'Ordre a un rôle essentiel à jouer pour moraliser et normaliser la profession médicale".
Le témoignage de l'infectiologue Karine Lacombe, qui accuse le médiatique urgentiste Patrick Peloux de "harcèlement sexuel et moral", a déclenché ces dernières semaines une vague de témoignages sur les réseaux sociaux, notamment sous le mot-dièse #MeTooHopital.
"Ce qui était accepté par tout le système hospitalier comme étant dans la nature des choses apparaît maintenant comme un état de fait et de pensée qui est tout à fait inacceptable", relève François Arnault dans l'interview à Ouest-France. "Je me réjouis de cette prise de conscience parce qu'elle est indispensable". A sa demande, l'Ordre va procéder à une enquête professionnelle auprès des médecins, sur les violences subies ou constatées. Les résultats seront connus au mois d'octobre, a-t-il annoncé.
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