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#UberCestOver : des jeunes femmes dénoncent des agressions sexuelles commises par des chauffeurs Uber

Une utilisatrice d'Instagram relaie sur son compte des dizaines de témoignages de victimes d'agressions.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Une jeune femme utilise une application de VTC. (Photo d'illustration) (D3SIGN / MOMENT RF / GETTY IMAGES)

Elles accusent Uber de ne pas suffisamment agir contre les agressions commises par des chauffeurs de VTC. Des jeunes femmes victimes de telles agressions témoignent sur les réseaux sociaux, à travers le hashtag #UberCestOver ("Uber, c'est fini"). Depuis quelques jours, sur son compte Instagram @memespourcoolkidsfeministes, Anna Toumazoff relaie de nombreux témoignages d'agressions sexuelles. Et demande à Uber d'agir avec plus de fermeté.

Capture d'écran d'une story d'Anna Toumazoff sur Instagram. (Anna Toumazoff / INSTAGRAM)

Capture d'écran d'une story d'Anna Toumazoff sur Instagram. (Anna Toumazoff / INSTAGRAM)

Cette vague de témoignages a été lancée après l'agression dont une étudiante dit avoir été victime de la part d'un chauffeur Uber à Strasbourg. "Il a commencé à poser sa main sur la mienne en la serrant très fort. Il l'a passée sur ma cuisse puis sur sa cuisse. J'ai tenté de le pousser avec mon sac. Avec mon autre main, j'essayais d'envoyer un message à une copine mais j'avais peur qu'il me voie et qu'il me prenne mon téléphone", raconte-t-elle aux Dernières Nouvelles d'Alsace.

Le témoignage, partagé sur les réseaux sociaux, alerte une autre jeune femme, victime en 2017 d'une agression similaire. Depuis, les témoignages se multiplient, y compris sur Twitter.

Uber supprime des témoignages puis s'excuse

Des jeunes femmes ont également déposé des témoignages sous les derniers posts Instagram d'Uber... que l'entreprise a supprimés. Le groupe a plaidé une "erreur" et a présenté ses excuses pour ce "manque de discernement".

Par ailleurs, l'entreprise assure dans un podcast partagé sur son compte Twitter que la sécurité de ses utilisateurs est "une priorité absolue". "Tout utilisateur nous signalant une agression sur l’application sera rappelé en temps réel, par des employés formés pour gérer les incidents graves. La procédure pour ces incidents, décrite dans le podcast, sera alors immédiatement déclenchée", affirme Uber.

La réaction d'Uber ne semble pas avoir convaincu. Sur son compte Instagram, Anna Toumazoff partage ainsi la capture d'écran d'une utilisatrice ayant décidé de supprimer son application Uber. "En l'état, @uberfr c'est case poubelle", lâche-t-elle.

Capture d'écran d'une story d'Anna Toumazoff sur Instagram. (Anna Toumazoff / INSTAGRAM)

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