Salim Berrada, surnommé "le violeur de Tinder", fait appel de sa condamnation à 18 ans de réclusion

Ce trentenaire a été condamné le 29 mars par la cour criminelle de Paris. Il a été reconnu coupable de douze viols et trois agressions sexuelles entre 2014 et 2016.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1 min
La cour criminelle de Paris l'a condamné à 18 ans de réclusion, le 29 mars 2024. (ADRIEN FILLON / HANS LUCAS / AFP)

Salim Berrada, surnommé le "violeur de Tinder", continue de clamer son innocence : il a fait appel, jeudi 4 avril, de sa condamnation à 18 ans de réclusion pour viols et agressions sexuelles par la cour criminelle de Paris, a appris franceinfo auprès de l'un de ses avocats, Ambroise Vienet-Legué, confirmant une information de RTL. Il sera, cette fois, jugé devant une cour d'assises, avec un jury populaire. 

Celui qui se présentait comme un photographe amateur a été reconnu coupable, le 29 mars, de douze viols et trois agressions sexuelles à l'égard de femmes rencontrées sur des sites de rencontres et des réseaux sociaux, entre 2014 et 2016. Salim Berrada, de nationalité marocaine, s'est aussi vu infliger une obligation de quitter définitivement le territoire français à l'issue de sa peine de prison.

Toujours visé par une seconde mise en examen

La cour a retenu le "caractère particulièrement organisé" des faits, un "mode opératoire éprouvé" et le "caractère sériel de ces crimes et délits", jugé "particulièrement inquiétant", tout comme "la multiplication du nombre de victimes" dans un temps "de plus en plus court", notamment en 2016, a expliqué le président, Thierry Fusina.

Il a été acquitté des faits reprochés par deux autres femmes, la cour considérant que les preuves manquaient et que "le doute" devait lui bénéficier.

L'homme de 38 ans est par ailleurs mis en examen pour des faits similaires qui auraient été commis en 2019 alors qu'il venait d'être remis en liberté dans ce dossier, après deux ans et demi de détention provisoire.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.