Le collectif de femmes journalistes Prenons la une va devenir une association de lutte contre le harcèlement dans les médias
Le collectif avait été créé en 2014 pour défendre une meilleure représentation des femmes dans les médias.
Le collectif de femmes journalistes Prenons la une a annoncé, mercredi 17 janvier, qu'il allait se constituer en association, afin de venir en aide aux victimes de harcèlement ou d'agressions sexuelles. Ce changement de statut devrait être approuvé lors d'une assemblée générale le 23 janvier. Le collectif avait été créé en 2014 pour défendre une meilleure représentation des femmes dans les médias.
Plusieurs affaires de harcèlement ou d'agressions sexuelles ont éclaté dans les médias français ces derniers mois, dans le sillage des révélations entraînées par le scandale Weinstein. Le collectif ne pouvait jusqu'ici pas prendre part aux démarches des journalistes qui souhaitent dénoncer des faits de harcèlement dans leur rédaction, comme ont pu le faire des syndicats.
Le 23 janvier, @Prenonsla1 devient une association. Ce statut nous permettra notamment d'accompagner juridiquement les femmes journalistes victimes de harcèlement ou d'agressions dans leurs rédactions. (1/2)
— Prenons la une (@Prenonsla1) 17 janvier 2018
.@Prenonsla1 continue toutes ses activités : la lutte pour une meilleure représentation des femmes dans les médias et pour l'égalité professionnelle dans les rédactions (2/2)
— Prenons la une (@Prenonsla1) 17 janvier 2018
"Interpellé à plusieurs reprises par des consoeurs, Prenons la une a décidé de se constituer en association pour pouvoir accompagner et conseiller ces femmes dans des démarches juridiques souvent usantes et décourageantes, et pour pallier l'absence criante de structures dédiées", justifie ainsi l'organisation.
L'association "sera constituée d'une large base de journalistes adhérentes et sympathisantes, pour la plupart signataires de l'appel lancé par Prenons la une en 2014" et "d'un conseil d'administration composé d'une quinzaine de journalistes qui se saisiront sur des questions précises (LGBT, juridiques, intersectionnelles, cyberharcèlement...)".
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