"Christophe Girard se réjouit" de l'ouverture d'une enquête, car "il va pouvoir démontrer qu'il n'y a pas d'infraction", déclare son avocate
Le parquet de Paris a décidé d'ouvrir une enquête pour examiner des soupçons de viol. Un ancien employé de l'élu parisien dit avoir été victime d'une relation abusive lorsqu'il était mineur.
"Christophe Girard se réjouit" de l'ouverture d'une enquête préliminaire, car "il va pouvoir démontrer qu'il n'y a pas d'infraction", a déclaré, mardi 18 août, sur franceinfo Maître Delphine Meillet, l'avocate de l'élu parisien. Une enquête préliminaire pour viol vient d'être ouverte, après les accusations proférées par Aniss Hmaïd. Ce dernier a affirmé dans le New York Times que Christophe Girard lui avait imposé des relations sexuelles pendant près de 10 ans.
Christophe Girard est "tombé des nues"
"On l'attendait cette ouverture", indique l'avocate. "Christophe Girard se réjouit parce qu'il va pouvoir s'exprimer contradictoirement devant des enquêteurs professionnels et pas à travers la presse. Il va pouvoir démontrer juridiquement qu'il n'y a pas d'infraction et que par ailleurs les faits dénoncés sont prescrits." Quelques heures après l'annonce de l'ouverture d'une enquête, l'ex-adjoint à la maire de Paris a annoncé qu'il comptait se mettre en retrait de la majorité au sein du Conseil de Paris.
"C'est toujours très difficile de démontrer ce qu'on n'a pas fait et dans son cas il va falloir qu'il démontre qu'il était dans une relation amicale, filiale, indique maître Delphine Meillet, l'avocate de Christophe Girard. Pour lui c'est quelqu'un [Aniss Hmaïd] qu'il avait pris sous son aile, c'était un peu son protecteur, c'était une filiation qui s'était installée, comme on peut tous en avoir avec des gens qui sont proches de nos enfants ou qui s'occupent de nos enfants", affirme l'avocate, qui ajoute que son client "est tombé des nues" en apprenant les accusations.
Accusé par ses détracteurs d'avoir soutenu Gabriel Matzneff, Christophe Girard avait démissionné de ses fonctions d'adjoint le 24 juillet, au lendemain d'une manifestation d'écologistes et de féministes sous les fenêtres de l'Hôtel de Ville.
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