: Vidéo La mémoire des poilus reste vivante sur les réseaux sociaux

Romane n'avait jamais vu de photo de son arrière-arrière-grand-père, le lieutenant François Thomas, sur le Chemin des Dames en 1914. Aujourd'hui, les mémoires de son aïeul sont postées sur les réseaux sociaux, jour après jour selon les écrits qu'il avait consignés dans un carnet.

La mémoire de la guerre de 1914-18 menace de s'effacer alors que l'on en commémore le centenaire. Mais certains, comme Claire-Hélène Sourd, ont trouvé un moyen de rendre vivantes les archives de la Grande Guerre.

Carnet de guerre sur Facebook

Cette responsable des archives de la mairie de Viroflay (Yvelines), où François Thomas s'est établi après la guerre, a eu l'idée de publier son carnet de guerre sur les réseaux sociaux. Chaque jour, grâce à elle, le lieutenant Thomas poste virtuellement des extraits de son journal.

"C'était vraiment le meilleur moyen pour redonner vie justement à ce qu'ont vécu ces soldats dans les tranchées. Parfois ce sont juste des petites choses comme le quotidien, mais ça nous confronte à la réalité qu'ont vécue les hommes dans les tranchées", résume-t-elle.