Témoignage "J'ai immédiatement regretté ce geste malheureux et fautif" : l'enseignante qui a frappé une fillette de trois ans brise le silence

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
Les images d'une institutrice frappant une élève de maternelle avaient choqué. La 20 Heures a pu recueillir en exclusivité son témoignage, mardi 17 septembre. Recluse chez elle, elle a raconté sa vie depuis le 3 septembre.
Fillette frappée à l'école : l'enseignante brise le silence Les images d'une institutrice frappant une élève de maternelle avaient choqué. La 20 Heures a pu recueillir en exclusivité son témoignage, mardi 17 septembre. Recluse chez elle, elle a raconté sa vie depuis le 3 septembre. (France 2)
Article rédigé par France 2 - L. Feuerstein, S. Guibout, L. Andreani
France Télévisions
Les images d'une institutrice frappant une élève de maternelle ont choqué. Le 20 Heures a pu recueillir en exclusivité son témoignage.

Un geste qu'elle ne s'explique pas. Le 3 septembre, dans sa classe, une maîtresse lève la main sur une de ses élèves en pleine crise de larmes, puis l'asperge d'eau. Entendue lundi 16 septembre en garde à vue, elle a décidé de prendre la parole. Ne sortant plus de chez elle, elle a accepté de répondre au 20 Heures, se disant "soulagée d'avoir enfin pu livrer [sa] version des faits aux enquêteurs." 

Un geste "malheureux et fautif" 

L'institutrice regrette aussi "ce geste malheureux et fautif". Elle s'est exprimée sur une autre plainte déposée vendredi à propos d'une gifle qu'elle aurait donnée à un élève en 2012. Elle a rappelé que l'affaire "avait donné lieu à un signalement" puis à une "enquête interne dans laquelle l'élève en question a reconnu avoir menti". Pour son avocat, sa cliente n'a jamais frappé d'élève avant le 3 septembre. Selon lui, la maîtresse faisait face à une rentrée chaotique dans une classe surchargée, avait connu un deuil la veille et était malade. La fillette n'a pas repris l'école : un psychiatre lui a prescrit deux mois d'arrêt. 

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.