Cancer de la princesse de Galles Kate Middleton : "On a l'impression que le sort s'acharne sur la maison Windsor", commente la journaliste Maud Garmy
"On a vraiment l'impression que le sort s'acharne sur la maison Windsor depuis quelques semaines", a commenté vendredi 22 mars sur franceinfo Maud Garmy, journaliste au magazine Point de Vue, alors que la princesse Kate Middleton, 42 ans, épouse de l'héritier du trône britannique, a annoncé ce vendredi être atteinte d'un cancer, sans en préciser la nature, et avoir entamé une chimiothérapie.
Maud Garmy souligne "les annonces en cascade de problèmes de santé, de problèmes graves" de membres de la famille royale. "On en est quand même à trois cancers. Deux pour les deux membres les plus éminents de la monarchie, le roi et la future reine, la princesse de Galles." En janvier, le palais de Buckingham a annoncé que le roi Charles III, 75 ans, était hospitalisé en raison d'une hypertrophie bénigne de la prostate. Et quelques jours après, Sarah Ferguson, 64 ans, l'ex-épouse du prince Andrew, frère du roi, a révélé qu'elle souffre d'un mélanome malin, un cancer de la peau. "Sarah Ferguson n'a plus d'engagement public au nom de la famille royale depuis bien longtemps. Pour autant, c'est un personnage qui reste central et qu'on a vu notamment revenir au sein de la famille au Noël dernier", précise Maud Garmy.
"Les rumeurs allaient beaucoup trop loin"
Pour les Britanniques, "c'est le choc", témoigne la journaliste. Mais il y a aussi selon elle "une certaine culpabilité, suite à l'hystérie collective qui s'est emparée du pays, des réseaux sociaux et même du monde, après l'absence de la princesse de Galles pendant quasiment trois mois. Tout le monde se posait la question de savoir ce qui lui était arrivé". L'annonce du cancer de Kate Middleton révèle que c'est "bien plus grave que ce qu'on pouvait imaginer. Peut-être que beaucoup regrettent d'avoir supputé, d'avoir imaginé des choses, d'avoir élaboré des scénarios". Maud Garmy constate "une énorme vague de soutien, une unité nationale qui est en train de se créer". Le soutien est aussi "international" avec "les messages de soutien qui arrivent du monde entier, que ce soit Justin Trudeau et même Emmanuel Macron". "L'heure va être au soutien et à la compassion parce que Kate se montre exemplaire et courageuse."
Maud Garmy estime par ailleurs que l'annonce de la princesse de Galles peut "rétablir certaines choses" dans les liens de la famille royale. Le prince Harry, "au moment de l'annonce du cancer de son père Charles avait fait un aller-retour express en Angleterre. Il avait ensuite répondu à une interview dans laquelle il expliquait que les problèmes de santé, souvent, renouent les liens au sein d'une famille", rappelle la journaliste. Selon elle, "maintenant que tout le monde est au courant qu'il n'y a plus cette culture du secret autour des problèmes de santé de Kate, ce sera l'occasion pour les deux frères de se parler à nouveau".
La journaliste note encore "un véritable revirement en termes de communication" et de transparence sur la santé de la famille royale. "La reine Elizabeth II et son père, le roi George VI, ont tous les deux été atteints de cancer, sans pour autant que le public ne le sache jusqu'à bien après leur mort." La maison Windsor montre, selon elle, de la "transparence, de la modernité aussi", et une volonté de "s'adresser à des gens qui peuvent vivre exactement la même chose qu'eux". "On a ce sentiment que la monarchie se doit d'être exemplaire, de montrer qu'il faut garder courage", ajoute Maud Garmy. "Il y a cette volonté de sensibiliser au sujet du cancer." Mais la question du "timing" entre aussi en jeu. "Il a été question de piratage" du dossier médical de la princesse Kate. "Les rumeurs allaient beaucoup trop loin. Il était vraiment temps de communiquer."
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