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Emploi : le congé paternité entre dans les mœurs à très petits pas

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Emploi : le congé paternité entre dans les mœurs à très petits pas
Emploi : le congé paternité entre dans les mœurs à très petits pas Emploi : le congé paternité entre dans les mœurs à très petits pas (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - M.-P. Cassignard, L. Legendre-Trousset, J. Wild, F. Badaire, S. Guibout, Y. Blombou
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Si le congé paternité gagne un peu de terrain, il est largement dépendant du contexte professionnel dans lequel travaillent les pères. Les indépendants sont par exemple peu nombreux à l'utiliser.

Ludovic Blanc est avocat indépendant et papa de deux filles de six et deux ans. À chaque naissance, il aurait pu prendre son congé paternité, mais il y a renoncé pour continuer à travailler. "Il était inconcevable pour moi d'avoir une parenthèse complètement hors activité, hors revenus. Pendant un mois, mes nouveaux clients n'auraient sans doute pas compris (...), j'avais des échéances judiciaires", explique-t-il. Pour équilibrer sa vie professionnelle et familiale, il va chercher ses enfants à l'école.

Seuls 46% des indépendants prennent leurs congés

Aujourd’hui, le congé paternité gagne peu à peu du terrain. Mais des disparités entre travailleurs demeurent. Seuls 46% des indépendants y ont recours, bien moins que la moyenne nationale, à 71%. À l'inverse, 91% des fonctionnaires en CDI en profitent. Autre élément à prendre en compte : l'âge et le type de métier exercé. La culture de l'entreprise joue aussi beaucoup. Certains spécialistes réclament que le congé paternité soit rendu obligatoire.

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