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Bas-en-Basset : cinq ans après le décès de trois adolescents, leurs parents attendent toujours des réponses

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Bas-en-Basset : cinq ans après le décès de trois adolescents, leurs parents attendent toujours des réponses
Bas-en-Basset : cinq ans après le décès de trois adolescents, leurs parents attendent toujours des réponses Bas-en-Basset : cinq ans après le décès de trois adolescents, leurs parents attendent toujours des réponses (France 3)
Article rédigé par France 3 - L. Feuerstein, E. Martin, E. Marot, F. Cardoen
France Télévisions

Les parents de trois adolescents morts le 13 juin 2015 à Bas-en-Basset (Puy-en-Velay) veulent connaître la vérité : ils ne savent toujours pas pourquoi leurs fils sont décédés. Ils auraient manipulé des explosifs dans une maison abandonnée ; pourquoi ces derniers se trouvaient-ils ici ? 

Malgré le temps qui passe, elles restent unies dans leur combat pour la vérité : il s'agit de trois familles qui ont perdu chacune un fils dans une explosion à Bas-en-Basset (Puy-en-Velay), survenue le 13 juin 2015. Elle a retenti dans une maison abandonnée. À l'intérieur, Bastien, Tristan et Maxime sont décédés. Un seul survivra : leur ami Robin. Sur place, plusieurs produits toxiques sont retrouvés : de quoi fabriquer un puissant explosif. Pour les enquêteurs, les adolescents ont voulu jouer aux apprentis chimistes. En 2018, le parquet classe l'affaire. Mais, devant l'insistance des parents, qui portent plainte, une juge d'instruction est saisie. 

Reprendre l'enquête à zéro

Depuis, sans nouvelles de l'enquête, les familles s'interrogent toujours sur la préparation éventuelle d'un acte terroriste. Robin, le survivant, se pose également des questions. Cinq ans après, il témoigne pour la première fois au téléphone auprès de France Télévisions. Il est formel : ses amis ont trouvé par hasard l'explosif dans la maison. Pour l'avocat des familles, il faut tout reprendre à zéro. "Je pense à un appel à témoins, je pense à une audition du jeune survivant, qui mérite d'être réentendu", envisage Me Gilles-Jean Portejoie. De nouvelles expertises génétiques ont été demandées : des ADN masculins et féminins sur les lieux n'ont toujours pas été identifiés.

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