Violences envers les enseignants : "Il y a une forme de banalisation", regrette le secrétaire académique du syndicat SNPDEN-UNSA
Les faits d’agression contre le corps enseignant se répètent, comme vendredi 15 mars, où un élève de 15 ans a essayé d’attaquer la proviseure du collège de Chenôve (Côte-d’Or). "Ça ne nous surprend plus trop, il y a une forme de banalisation de l’exercice", regrette Nicolas Bray, proviseur au lycée Fénelon (Paris) et secrétaire académique du syndicat SNPDEN-UNSA. Selon Ghislaine Morvan-Dubois, membre du bureau national de la FCPE, "on ne peut que constater l’augmentation de la violence, la dégradation du climat social de façon générale et de plus en plus de menaces" à l’encontre du personnel éducatif.
Les groupes de niveaux en question
Alors que les syndicats de l’enseignement comptent faire grève contre les groupes de niveau instaurés dans les classes, Nicolas Bray déplore que "l’on ait enlevé l’expression ‘groupe de niveau’ mais que le Premier ministre continue de communiquer avec". Pour Ghislaine Morvan-Debois, le texte ne correspond pas aux discussions que la FCPE a eues avec la ministre de l’Éducation nationale. "Il faudrait des groupes pour répondre à des besoins précis dans certaines disciplines", estime-t-elle.
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