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La mobilisation des enseignants "s'est basée sur des intoxications données par certains", estime Jean-Michel Blanquer

Le ministre de l'Éducation a insisté, dimanche sur franceinfo, sur le fait que "ce qui est important en démocratie, c'est que le débat se base sur des informations justes". 

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Le ministre de l'Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer, invité de franceinfo le 21 mars 2019. (FRANCEINFO / RADIOFRANCE)

Les manifestations des enseignants contre la politique éducative du gouvernement ont rassemblé quelque 36 000 personnes, samedi 30 mars, selon le ministère de l'Intérieur. "La mobilisation s'est basée sur des intoxications données par certains", dont les syndicats d'enseignants, a déclaré Jean-Michel Blanquer, dimanche sur franceinfo. Pour le ministre de l'Éducation, "ce qui est important en démocratie, c'est que le débat se base sur des informations justes. Sur ces sujets-là, on a assisté à un festival de bobards toute la semaine dernière".

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Les enseignants craignent de perdre des postes de directeurs d'école dans le premier degré. Jean-Michel Blanquer dénonce "une intoxication incroyable des deux dernières semaines. Bien entendu, les directeurs d'école ne sont pas menacés. C'est tout le contraire. Les positions que nous prenons ouvrent la voie à une reconsidération pour les directeurs d'école." Le ministre a expliqué que leur statut est trop faible et qu'il veut "renforcer les directeurs d'école et les écoles primaires rurales. On a besoin des directeurs d'école".

La réforme du lycée aussi en cause

Les enseignants et les parents d'élèves dénoncent aussi le fait qu'il y a trop de choix pour les lycéens. "Comme à chaque fois qu'il y a plus de choix on se pose plus de questions. Nous avons des sites internet qui sont très bien faits pour expliquer comment faire un choix. Mon conseil est très simple, c'est de choisir ce qu'on aime", a déclaré Jean-Michel Blanquer. "C'est ça la grande différence avec le système précédent. Chacun doit choisir ce qu'il aime étudier et c'est ainsi qu'il pourra plus approfondir et plus réussir."

Avec cette réforme, "il n'y a plus ce conformisme qui voulait que si on était un bon élève on prenait S, même si on n'avait pas de réels goûts pour les sciences. Désormais on prend les matières qui nous plaisent."

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