Pour Peillon, Copé est "porte-parole de groupes extrémistes"
Le ministre de l'Education nationale le déclare dans un entretien accordé à "Libération".
La polémique sur le livre Tous à poils n'en finit pas. Le ministre de l'Education nationale déclare que le président de l'UMP, Jean-François Copé, se fait le "porte-parole de groupes extrêmistes", dans un entretien à Libération, daté du 12 février. "Sans doute ces dirigeants font-ils des calculs politiciens à courte vue", poursuit-il, estimant que "leur outil de propagande est le mensonge".
Quelques heures auparavant, lors des questions d'actualité au gouvernement, Vincent Peillon a lancé un avertissement aux députés UMP : "Attention aux rumeurs que vous répandez."
Fin janvier, Najat Vallaud-Belkacem, la porte-parole du gouvernement, a lancé une critique similaire à celle de Vincent Peillon. La ministre des Droits des femmes avait estimé que Jean-François Copé se rangeait "du côté des extrémismes contre la République et ses valeurs" alors que le président de l'UMP avait dit "comprendre l'inquiétude des familles" après les rumeurs sur l'enseignement d'une prétendue "théorie du genre" dans les écoles primaires.
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