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Nanterre : cinq mineurs interpellés après de nouveaux incidents devant le lycée Joliot-Curie

L'établissement de Nanterre avait déjà été le théâtre de violents affrontements entre des jeunes et les forces de l'ordre la semaine dernière. 

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
Des élèves devant le lycée Joliot-Curie de Nanterre (Hauts-de-Seine), le 17 octobre 2022.  (BERTRAND GUAY / AFP)

De nouveaux incidents ont éclaté lundi 17 octobre devant le lycée Joliot-Curie à Nanterre, où des jeunes ont tiré des mortiers d'artifice en direction de l'établissement de l'ouest parisien, agité depuis une semaine par des revendications fourre-tout d'élèves. "On dirait un film !", s'est exclamée lundi, "impressionnée", une lycéenne de seconde qui a souhaité conserver l'anonymat. "J'ai vu des garçons se faire taper au sol par des policiers."

Au moment du début des classes, "une cinquantaine de personnes dont les visages étaient dissimulés s'en sont pris violemment aux lycéens et aux policiers devant le lycée Joliot-Curie avec des tirs de mortiers, des pierres et des fusées d'alarme", a précisé lundi la préfecture des Hauts-de-Seine dans un communiqué, ajoutant que les portes du lycée avaient été visées. Une vingtaine d'individus avaient auparavant tiré des mortiers d'artifice vers un autre lycée à Nanterre, l'établissement Claude Chappe, a ajouté la préfecture.

"Des difficultés depuis de nombreuses années"

Cinq mineurs ont été interpellés et placés en garde à vue à la suite de ces incidents, dont l'un ressorti libre lundi soir, d'après le parquet de Nanterre. Selon une source proche du dossier, ces cinq jeunes ne sont pas "tous" des élèves de Joliot-Curie. Vers 10 heures, la situation était redevenue calme, a constaté une journaliste de l'AFP. Ces incidents se sont déroulés alors que des échauffourées entre jeunes et policiers avaient déjà eu lieu la semaine dernière.

Le ministre de l'Education nationale Pap Ndiaye avait déclaré dimanche sur RTL qu'il importait "de retrouver une situation de calme" dans ce lycée, "qui a des difficultés depuis de nombreuses années". "Chaque lycéen a sa propre revendication", a expliqué lundi Jean-Pierre Bellier, l'adjoint au maire de Nanterre chargé de l'Action éducative, présent sur les lieux. L'une des plus partagées : renforcer l'aide aux devoirs, une revendication acceptée par l'académie de Versailles jeudi dernier.

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