Menaces d'attentats dans les lycées : l'adolescent accusé d'avoir envoyé des menaces à Bordeaux a été déféré devant le parquet

L'adolescent de 16 ans, interpellé vendredi, a justifié son acte par sa paresse d'aller en cours et conteste tout velléité de passage à l'acte. Il sera jugé au mois de juin.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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L'élève de 16 ans a justifié son acte "par paresse d'aller en cours" mardi 27 mars, selon le parquet. (Jules Brelaz / RADIO FRANCE)

Le lycéen accusé d'avoir envoyé des menaces de mort à Bordeaux a été déféré devant le parquet, a appris dimanche 31 mars France Bleu Gironde auprès du parquet. Il sera convoqué le 6 juin devant un juge des enfants pour statuer sur sa culpabilité.

Cet adolescent de 16 ans est soupçonné d'être à l'origine d'un mail de menaces de mort ayant ciblé plusieurs professeurs et le proviseur de son établissement scolaire, le lycée Trégey, dans lequel la ministre de l'Éducation nationale Nicole Belloubet s'est rendue ce vendredi. Il a été interpellé vendredi matin au domicile de ses parents. 

Des menaces signées "guerrier de Daesh" ou "tueur au sang-froid" 

Un professeur de l'établissement indique à France Bleu Gironde que l'adolescent a envoyé ces mails via la messagerie Gmail de son lycée, avec les prénoms et noms de famille des enseignants. Des menaces qu'il a signées par "guerrier de Daesh", "tueur au sang-froid" et "serviteur du grand groupe Daech".   

Lors de son audition, le jeune suspect a reconnu partiellement les faits et justifié son acte "par sa paresse d'aller en cours mardi dernier". Ce jour-là, le lycée a dû être évacué et fermé à cause des menaces. L'adolescent "conteste toute malveillance et toute velléité de passage à l'acte", affirme le parquet. Les dernières investigations en cours ne permettent pas d'établir la participation active d'autres mineurs dans l'envoi de ces menaces. 

Le suspect a donc été déféré seul dimanche matin devant le parquet. Il sera jugé début juin pour "menace de mort ou atteinte aux biens dangereuse pour les personnes à l'encontre d'un chargé de mission de service public" ainsi que pour "injure non publique en raison de l'origine, l'ethnie, la nation, la race ou la religion". Dans l'attente de son audition, le parquet a requis son placement sous contrôle judiciaire avec interdiction d'entrer en contact avec les victimes et interdiction de paraître dans son lycée. 

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