Suicide d’un adolescent à Poissy : la lettre du rectorat fait polémique
L'éducation nationale a-t-elle été à la hauteur face à un jeune victime de harcèlement ? Début septembre, Nicolas, 15 ans, est retrouvé dans sa chambre pendu à son lit. Quelques mois plus tôt, ses parents avaient signalé ce harcèlement auprès du lycée, et déploré des mesures insuffisantes de la part de l’établissement. En réponse, le rectorat leur a envoyé un courrier : “Vous avez reproché à un professeur sa passivité face à un supposé harcèlement subi par votre enfant”.
Manque de personnel
Le ministre de l’Education a condamné le courrier samedi 16 septembre. “Nous ne sommes toujours pas à la hauteur. Il faut avoir l’honnêteté de le dire”, précise Gabriel Attal. Face à la situation, les associations rappellent la difficulté des parents à faire reconnaitre des faits de harcèlement. “On demande aux familles de nous envoyer les preuves. Encore une fois, il y a un manque de personnel”, explique Catherine Jacquet, vice-présidente de l’association “Marion la main tendue”.
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