Harcèlement scolaire : la parole se libère sur les réseaux sociaux
C’était il y a 30 ans. Ombeline a été harcelée au collège durant quatre ans. "C’est parti des moqueries journalières, (…) puis c’est passé, pas de tous, mais à des moqueries d’ordre sexuel", raconte-t-elle. Aujourd'hui, dans les primaires, collèges ou lycées, de plus en plus d’enfants et de parents alertent. Avec le hashtag #harcèlementscolaire, sur les réseaux sociaux la parole se libère.
La honte change de camp
"Un jour en 4e, mon harceleur s’est assis sur ma poitrine… J’ai crié que j’étouffais… mais tout le monde riait y compris la prof de sport… 30 ans après j’ai encore la haine", confie notamment un internaute. La honte a changé de camp. Ombeline raconte qu’un de ses anciens agresseurs est venu lui parler. "Il était très gêné, et il s’est excusé", dit-elle. Aujourd’hui âgée de 44 ans, les cicatrices sont toujours là.
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