Harcèlement scolaire : en Haute-Garonne, des élèves de Terminale aident les plus jeunes à s'exprimer
Dans la cour de la cité scolaire Vincent Auriol de Revel (Haute-Garonne), qui regroupe des lycéens et collégiens, des élèves de Terminale sont facilement identifiables. Ils s'appellent les "brassards verts", et sont disponibles pour aider les plus jeunes dans les conflits du quotidien. "On est là pour les aider. On installe une relation de confiance, comme on n'est pas des CPE ou des surveillants. On est là pour les aider à se confier à nous, pour qu'ils parlent de leurs problèmes, et pour améliorer les relations entre eux", explique Gaïa Mappas, élève de Terminale et membre des "brassards verts".
Un dispositif unique créé il y a six ans
Une présence rassurante à un âge où le harcèlement scolaire peut s'avérer dévastateur. "Personnellement, j'ai eu beaucoup de harcèlement par rapport à ma morphologie, que ce soit ma taille ou mon poids, et aujourd'hui, chez les collégiens, c'est comme ça mais dédoublé, parce que de temps en temps, ça peut les suivre chez eux de par les réseaux sociaux", explique Maëlis Mittou, élève de Terminale et membre des "brassards verts". Forts de leurs expériences, ils interviennent avant que les situations ne dégénèrent, et n'ont pas le droit de sanctionner. Un dispositif unique créé par cet établissement scolaire il y a six ans. En France, 800 000 à un million d'élèves seraient victimes de harcèlement chaque année.
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