États-Unis, les études restent un grand luxe
Il n'est pas rare d'emprunter des milliers de dollars pour pouvoir poursuivre des études supérieures outre-Atlantique.
En France, le coût de certaines écoles de commerce poussent les étudiants à emprunter. Une pratique qui dans l’Hexagone n'est pas générale. Aux États-Unis, ces emprunts sont légion. La journaliste de France 2 Valérie Astruc prend l'exemple du président Obama. "Michelle et Barack Obama racontent souvent qu'ils ont mis quinze ans pour rembourser leur prêt étudiant. Ils ont démarré dans la vie active au début des années 90 avec 100 000 euros de dette", commente Valérie Astruc.
1 000 milliards d'euros de dette
Aux États-Unis, les frais de scolarité sont trois fois plus élevés en moyenne qu'en France. "Certaines grandes écoles américaines facturent jusqu'à 45 000 l'année. Sans compter évidemment les frais d'hébergement. Résultat, la dette étudiante est devenue une vraie bombe à retardement. Elle pèse 1 000 milliards d'euros et on compte dans ce pays 700 000 retraités qui n'ont toujours pas fini de rembourser leur prêt étudiant. Les marchés ont donc une seule hantise, que les foyers américains n'aient plus les moyens de payer. Ce serait alors l'éclatement de la bulle de la dette étudiante, un scénario catastrophe pour l'économie américaine", conclut la journaliste.
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