Donner envie de réfléchir, de chercher, de réfléchir par soi-même, c'est l'objectif pédagogique d'une professeure de mathématiques dans un collège parisien classé en zone d'éducation prioritaire (ZEP). Dans sa classe de 25 élèves, certains adorent les mathématiques, d'autres "pas vraiment". Le but de sa pédagogie: ne pas laisser d'enfants sur le chemin.Selon la professeure, aidée de deux stagiaires, le problème pour ses collégiens est "d'arriver à mobiliser toutes les connaissances qu'ils ont pour les appliquer". Le cours se fait à la fin de multiples exercices, lorsque les enfants ont compris la méthode de calcul. Mais cette pédagogie nécessite trois professeurs et pas plus de 25 élèves dans la classe.Les chercheurs français excellent dans les mathématiques, un paradoxe avec le constat du classement international Pisa, qui rétrograde la France de trois places sur les compétences globales.