Classement de Shanghaï : "On est très fiers du résultat" qui "montre que l'université est reconnue", se félicite la présidente de Paris-Saclay, 15e au classement

Quatre établissements français se maintiennent dans le top 100 de ce palmarès mondial des universités publié mardi, notamment Paris-Saclay qui gagne une position par rapport à l'an dernier.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1 min
Le siège de l'université Paris Saclay. (CHRISTOPHE PEUS / PARIS SACLAY)

"On est très fiers du résultat", se félicite mardi 15 août sur franceinfo Estelle Iacona, présidente de l'université Paris-Saclay qui figure au 15e rang du classement de Shanghaï. Ce palmarès mondial des universités a été publié dans la matinée, dominé une nouvelle fois par les universités américaines et notamment Harvard, première.

Quatre établissements français se maintiennent dans le top 100, notamment Paris-Saclay qui gagne une position par rapport à l'an dernier.

Paris-Saclay dans le top 20 depuis plusieurs années

Pour sa présidente Estelle Iacona, cela montre "que l'université est reconnue" tout comme "son envergure internationale, et ce de manière stable puisque ce classement positionne [Paris-Saclay] dans le top 20 depuis plusieurs années".

"Ce bon résultat s'explique par l'investissement des établissements qui constituent l'université Paris-Saclay et les efforts de la communauté scientifique réalisés depuis des décennies."

Estelle Iacona

à franceinfo

Elle met en avant "l'effet d'attraction" qu'engendre ce classement notamment vis-à-vis de "étudiants" mais aussi plus largement de l'opinion publique. "L'un des intérêts de cet indicateur, c'est de permettre à l'opinion publique et aux médias de regarder d'un peu plus près ce qui se passe dans les universités françaises et de se dire qu'ils s'y passent des choses de très grandes valeurs", indique la présidente de Paris-Saclay.

"Ce n'est pas la boussole stratégique de l'université"

Elle tient cela dit à relativiser l'importance de ce classement. S'il est "un indicateur intéressant, ce n'est pas la boussole stratégique de l'université", insiste Estelle Iacona. Elle affirme ainsi que les décisions "ne sont pas prises à la lumière du classement de Shanghaï". Il faut dire que ce palmarès fait l'objet depuis des années de débats et de critiques pour son manque de critères pédagogiques. "Il mesure la recherche", mais pas l'activité d'enseignement et donc l'ensemble des missions des universités, explique Estelle Iacona.

Ce palmarès s'intéresse ainsi à la visibilité en recherches. Les universités qui y figurent sont ainsi reconnues pour leurs productions et leur manière de faire "avancer le front des connaissances". "Ça se traduit par des publications, souvent en langue anglaise, dans des revues internationales et qui sont comptabilisées dans ce classement", indique la présidente de l'université Paris-Saclay.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.