Réforme de l'université : Frédérique Vidal dénonce "la montée de la violence"
La ministre de l'Enseignement supérieur a affirmé, vendredi sur France Culture, que "le débat, c'est un échange, ce n'est pas uniquement des gens qui prennent la parole et qui ensuite cassent".
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![Frédérique Vidal, la ministre de l'Enseignement supérieur, sur France Culture vendredi 13 avril. (RADIO FRANCE)](https://www.francetvinfo.fr/pictures/1tppxKU53VLoX9VQJwmlEQTRQOA/342x0:1878x864/432x243/2018/04/13/phpZlDxaZ_1.jpg)
Invitée de la matinale de France Culture vendredi 13 avril, la ministre de l'Enseignement supérieur Frédérique Vidal a reconnu qu'il "faut faire en sorte que le débat ait lieu" sur la réforme de l'accès à l'université. Mais la ministre a immédiatement prévenu : "Le débat, c'est un échange, ce n'est pas uniquement des gens qui prennent la parole et qui ensuite cassent."
"Destruction" et "caillassage"
Selon elle, les évacuations d'universités, comme à La Sorbonne jeudi soir, sont justifiées. "Ce qu'on a vu ces derniers temps, à savoir des assemblées générales qui pouvaient dégénérer à cause de petits groupes violents (…) n'incite pas à laisser des étudiants la nuit dans un amphithéâtre", a-t-elle estimé.
Frédérique Vidal a notamment dénoncé la "destruction" de la salle des serveurs à Montpellier et le "caillassage" de personnels universitaires à Nantes. "La montée de la violence qui est observée sur les campus n'incite pas les présidents d'universités à la sérénité", a ajouté la ministre. Une dizaine d'universités sont toujours bloquées en France. Jeudi, Emmanuel Macron a dénoncé la présence d'"agitateurs professionnels" au sein des facultés.
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