Cet article date de plus de trois ans.

We Demain : misandrie, quand les femmes revendiquent le droit à la défiance

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 6min
We Demain : misandrie, quand les femmes revendiquent le droit à la défiance
We Demain : misandrie, quand les femmes revendiquent le droit à la défiance We Demain : misandrie, quand les femmes revendiquent le droit à la défiance (FRANCEINFO)
Article rédigé par franceinfo - P. Loison
France Télévisions

Armelle Oger, journaliste de We Demain, revient sur le plateau du 23 heures, mercredi 7 avril, sur le sexisme auquel peuvent être confrontées de nombreuses femmes politiques, et sur la misandrie.

L’incident vécu par Ursula von der Leyen, privée de chaise lors d’une rencontre avec le président turc Recep Tayyip Erdogan, a remis sur le devant de la scène le sexisme auquel peuvent être confrontées les femmes politiques. "C’est la parfaite expression de cette misogynie complètement assumée et qui fait partie d’une culture patriarcale, revendiquée comme étant la seule capable de régir les relations femmes-hommes dans le privé et le public", explique la journaliste de We Demain, Armelle Oger.

"La misandrie n’est pas légitimée socialement"

La misandrie, sur laquelle a enquêté la journaliste, est, elle, le pendant de la misogynie. "C’est un terme que l’on entend peu, parce que la misogynie fait partie de la vie, alors que la misandrie n’est pas légitimée socialement. Certaines femmes le revendiquent pourtant. Elles se sont posées des questions, pas seulement des jeunes féministes, mais aussi des femmes qui ont pris conscience de ce qu’elle avait vécu. Elles se sont dit qu’elles avaient le droit d’avoir de la défiance", souligne Armelle Oger.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.