Crack à Paris : le ministre Eric Dupond-Moretti dit réfléchir à des "solutions pérennes"
Une cinquantaine de toximanes ont été évacués vendredi dans le nord-est de Paris. Un mur a été édifié pour empêcher leur retour. Mais il s'agit d'une "solution qui ne peut satisfaire personne", selon le garde des Sceaux.
Et maintenant ? Eric Dupond-Moretti a déclaré, lundi 27 septembre, sur RTL, travailler "très sérieusement" sur la question épineuse du crack à Paris. Le ministre de la Justice dit "réfléchir à des solutions pérennes" après une énième évacuation dans le nord-est de la capitale et l'édification d'un mur pour empêcher le passage des toxicomanes. Mais il s'agit d'"une solution forcément transitoire qui répond à l'urgence et qui ne peut satisfaire personne", a commenté le garde des Sceaux.
Vendredi, une cinquantaine de toxicomanes du quartier des jardins d'Eole, haut lieu de consommation de crack dans le nord-est parisien, ont été déplacés à la lisière d'Aubervilliers et Pantin (Seine-Saint-Denis), lors d'une opération menée par la préfecture de police sur ordre du ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin. Un mur, brocardé par les riverains, a été érigé afin d'empêcher les consommateurs de crack de se rendre en Seine-Saint-Denis et au nom de l'"indispensable protection des habitants de Pantin".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.