Dérives sectaires : les gourous de l’après-Covid
D’après un rapport de la Miviludes, les saisines pour dérives sectaires ont augmenté d’un tiers l’an dernier.
La pandémie a-t-elle amplifié le phénomène des dérives sectaires ? C’est la conclusion du nouveau rapport de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes). L’an dernier, le nombre de saisines a explosé : 4 020 en 2021, soit + 33,6 % par rapport à 2020. Dans son rapport, la Miviludes écrit qu’il est "indéniable" que le Covid-19 a "déstabilisé de nombreuses personnes en perte de repères".
20 % des signalements concernent les médecines dites alternatives
Ces signalements sont le "eflet d’une véritable crise sociale teintée d’isolements, de questionnements, de colères et de craintes", estime la Miviludes. Parmi ces signalements, 20 % concernent les médecines dites alternatives. Comme la naturopathie, le crudivorisme ou encore le jeûne. Des pratiques qui s’ajoutent aussi au prosélytisme religieux, plus traditionnel. Vingt saisines ont donné suite à des signalements à la justice.
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