Fessées : jusqu'où le parent peut-il aller ?
Le Conseil de l'Europe, l'institution européenne de défense des droits de l'homme, demande à la France de bannir la fessée, comme c'est déjà le cas dans 27 pays européens.
Même si la fessée n'est pas encore interdite en France, il y a certaines limites à ne pas franchir. Le droit de correction permet des fessées "légères et à but éducatif", précise le journaliste Dominique Verdeilhan, sur le plateau de France 2.
Une amende avec sursis pour une fessée
Les violences légères, n'ayant pas entraîné de traumatisme, sont, elles, punies par la loi. Le parent risque alors jusqu'à 750 euros d'amende. "En revanche si on passe à quelque chose qui s'apparente à de la maltraitance, avec des violences sur mineurs de moins de 15 ans (...), la peine peut aller jusqu'à cinq ans de prison et 75 000 euros d'amende", détaille le spécialiste.
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