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Après les attentats de Paris, les Restos du Cœur en galère

L’association qui distribue des repas aux plus démunis se retrouve confrontée à un double problème. Les dons ont baissé après les attentats du 13 novembre et le nombre de bénéficiaires est en hausse.
Article rédigé par Gaële Joly
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min
  (Moins de dons aux Restos du Coeur, mais davantage de demandes © MaxPPP)

Le président des Restos du Cœur lance ce vendredi un appel à la générosité. Olivier Berthe révèle que les dons ont connu "un coup d’arrêt" après les attentats du 13 novembre à Paris et à Saint-Denis. Amplifié par une hausse des demandes, le manque à gagner atteint, selon l'association, "deux à trois millions d’euros par rapport à 2014".

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Un appel urgent à la générosité

Depuis le lancement le 30 novembre de sa 31e campagne, les Restos du cœur expliquent avoir enregistré une hausse de fréquentation de 5%. Ce taux, précise le président de l’association représente "50.000 personnes supplémentaires qui viennent aux restos par rapport à l’an dernier". Or les dons sont en baisse.

"Au lendemain des attentats, on a eu pendant une quinzaine de jours, un coup d’arrêt. On est aujourd’hui avec un manque à gagner dans les dons, de l’ordre de deux à trois millions d’euros par rapport à la même période de 2014."  

Le président des Restos du Cœur lance un appel à la générosité afin de répondre à la nouvelle demande.

"S’il n’y a pas de sursaut de générosité à l’approche de Noël, nous allons avoir du mal à pouvoir livrer jusqu’à la fin de l’hiver les repas aux personnes supplémentaires qui viennent dans nos centres."

"Un manque à gagner de deux à trois millions d'euros" : Olivier Berthe, président des Restos du Cœur

Selon les prévisions des Restos du Cœur, "le cap du million de personnes accueillies va être dépassé dans les jours qui viennent et probablement avant Noël".

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