Entre indignation et soutien, les réactions à l'intervention de Nicolas Sarkozy
L'ancien président de la République s'est exprimé sur TF1 après sa mise en examen.
Après l'intervention de Nicolas Sarkozy sur TF1, mercredi 2 juillet, les réactions ne se sont pas fait attendre. L'ancien chef d'Etat est apparu à la télévision pour se défendre après sa mise en examen pour une affaire de trafic d'influence présumé. Francetv info recueille les principales déclarations.
Le soutien des amis
"On a retrouvé ce soir un homme de caractère. Ça manque tant à l'Elysée et à la France depuis deux ans", déclare le député UMP Thierry Mariani sur Twitter. Dans le même ton, l'ami de l'ancien président et député UMP Patrick Balkany, député UMP, livre son impression sur le réseau social : "Nicolas Sarkozy remarquable de justesse et de sincérité".
#Sarkozy:Qu'on l'aime ou qu'on le déteste,on a retrouvé ce soir un homme de caractère.Ça manque tant à l'Elysée et à la France depuis 2 ans!
— Thierry MARIANI (@ThierryMARIANI) 2 Juillet 2014
Nicolas #Sarkozy remarquable de justesse et de sincérité. Oui, la France a besoin de Nicolas Sarkozy !
— Patrick Balkany (@Patrick_Balkany) 2 Juillet 2014
"Nicolas Sarkozy a livré sa vérité aux Français", le député UMP Christian Estrosi s'est fendu d'un communiqué sur facebook. Il a ainsi estimé : "Il a eu les mots justes pour dénoncer l’instrumentalisation de la justice par certains magistrats, aveuglés par leur haine, et par le pouvoir qui ne cache même plus qu’il interfère et agit sur ces dossiers."
Enfin Nadine Morano a réagi comme de nombreux journalistes à la pilosité de Nicolas Sarkozy, rasé de près pour son interview. Elle y voit un signe du retour de son mentor, et en profite pour galvaniser les militants : "Sarkozy rasé de près, militants tenez vous prêts :-)".
Sarkozy rasé de près, militants tenez vous prêts :-) pic.twitter.com/qnbod7q5sa
— Nadine Morano (@nadine__morano) 2 Juillet 2014
Des critiques, à gauche comme à droite
Le député socialiste Yann Galut fait d'abord remarqué sur Twitter que Nicolas Sarkozy adopte la même stratégie que Silvio Berlusconi, avant de hausser le ton : "Sarkozy en pleine théorie du complot tente d'expliquer qu'il est victime du Gouvernement...défense pitoyable qui ne trompera personne..."
#Sarkozy en pleine théorie du complot tente d'expliquer qu'il est victime du #Gouvernement...défense pitoyable qui ne trompera personne...
— Yann Galut (@yanngalut) 2 Juillet 2014
Plus à droite, le président de Debout la République Nicolas Dupont-Aignan s'interroge sur le réseau social : "Pourquoi crier au complot si l'ancien president est si sur de lui. Curieuse réaction de Nicolas Sarkozy !". Il estime que ce dernier "instrumentalise les affaires pour revenir sur scène".
Pourquoi crier au complot si l'ancien president est si sur de lui. Curieuse réaction de Nicolas Sarkozy!
— Dupont-Aignan (@dupontaignan) 2 Juillet 2014
L'indignation du syndicat de la magistrature
Le Syndicat de la magistrature (SM), classé à gauche, accuse Nicolas Sarkozy de "tenter de jeter le discrédit" sur les juges, après avoir été mis en cause par l'ex-président qui s'en est pris à une magistrate en charge du dossier.
L'ancien chef de l'Etat "persiste à tenter de jeter le discrédit sur ceux dont la profession est de rechercher la manifestation de la vérité", déplore dans un communiqué le syndicat, assurant qu'"un juge, même syndiqué, n'en est pas moins impartial". L'organisation regrette que Nicolas Sarkozy fasse "l'amalgame entre la critique par un syndicat, personne morale, d'une politique menée et l'action d'un magistrat directeur d'enquête, dans le cadre de ses fonctions".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.